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Hineria

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4 mai 2012

Une grosse bête

L’astéroïde géant Apophyse se dirige vers la Terre et sa collision avec notre planète est théoriquement possible è l’horizon de 2036. Si cela se produit réellement, les conséquences seraient catastrophiques.

En effet, l’Apophyse causera plus de destruction que la météorite de Toungouska, pense le vice-président de Roscosmos Vitali Davydov.

C’est en 2029 qu’on saura exactement si la collision aura ou n’aura pas lieu. En cette année, l’astéroïde qui tourne également autour du Soleil s’approchera de notre planète de l’ordre de 30 mille kilomètres. Ce rapprochement risque de déconnecter les télés puisque les satellites géostationnaires évoluent précisément à cette distance. Pourtant, l’Apophyse pourrait changer de trajectoire sous l’effet du champ gravitationnel de la Terre et 7 ans plus tard, quand il s’en rapprochera de nouveau, une catastrophe pourrait se produire,  met en garde Sergueï Naroenkov de l’Institut d’astronomie de l’Académie des sciences, expert en menaces spatiales de l’Académie russe des sciences.

La taille de l’astéroïde est de l’ordre de 230-300 mètres. La chute sur Terre d’un tel corps céleste signifie une catastrophe à l’échelle régionale. S’il chute sur le sol ferme, tout sera détruit dans un rayon de 100 kilomètres et il y aura en plus un tremblement de terre de magnitude 7 à l’échelle de Richter. Mais si l’astéroïde tombe dans l’océan, il y aura un tsunami.

Les spécialistes se préoccupent déjà de la meilleure façon d’épargner à l’humanité la menace que fait peser Apophyse. Les propositions ne manquent pas. On pourrait, par exemple, peindre en blanc un côté d’astéroïde. Le blanc réfléchit la lumière, par conséquent les rayons de Soleil  réchaufferont irrégulièrement sa surface et la trajectoire de son vol changera finalement. On peut également le faire sauter mais dans ce cas les petits fragments  perceront l’atmosphère et agiront comme shrapnel en causant les destructions encore plus grandes. La meilleure solution serait de lancer en direction d’astéroïde un tracteur spatial et l’entraînera à sa suite,  estime Sergueï Naroenkov.

Mais il faut lancer ce projet dès maintenant du moment que sa réalisation prendra beaucoup de temps. En 2029, quand on sera en mesure d’évaluer exactement le risque de la collision d’Apophyse avec la Terre, il sera déjà trop tard de lancer le « tracteur », prévient le scientifique.

Par ailleurs, tous les spécialistes ne partagent pas ce point de vue alarmiste. C’est ainsi que Iouri Karasch, membre correspondant de l’Académie russe d’astronautique, estime que d’autres dangers spatiaux autrement graves menacent l’humanité.

Il existe une étoile binaire à plusieurs milliers d’années-lumière. Elle évolue autour d’un centre de gravité commun. Il existe la probabilité qu’elle tire un faisceau de rayons X. Si le faisceau en question atteint la Terre, c’est comme si nous étions tous soumis plusieurs années durant aux examens radio. Cette probabilité est parfaitement réelle et il est quasiment impossible de se protéger de ce rayonnement. Comme l’étoile se trouve à plusieurs milliers d’années-lumière, il n’y a aucun moyen d’anticiper.

Mais il existe un troisième point de vue. Les scientifiques essaient de nous faire peur pour obtenir un financement plus généreux du secteur spatial. Après tout, le risque de collision d’Apophyse avec la Terre est actuellement évalué à 1 à 250 mille. Convenez que c’est assez peu probable.

french.ruvr.ru/

Source : http://www.alterinfo.net/Une-menace-venant-de-l-espace_a75399.html

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5 octobre 2010

Les Beattles

5 octobre 2010

Late Night Automatic de Three 6 Mafia & Kevin Rudolf

26 juin 2010

11 navire américains et 1 navire israelien en route à travers le Canal de Suez

Des sources maritimes de la ville de Suez ont révélé au journal al Qods al-Arabi, basé à Londres, qu’elles ont observé un vaste mouvement de 12 navires de guerre, 11 américains et un douzième, identifié comme israélien, franchir le canal vers la Mer Rouge, ce vendredi 18 juin. Le trafic régulier, la pêche et la circulation d’une rive à l’autre ont été interrompus pour permettre le passage de cette flotte menée par l’USS Harry Truman, ses 60 avions de chasse et 600 marins. Les témoins ont évoqué l’une des armadas les plus étoffées aperçues depuis des années. Les personnalités de l’opposition au régime Moubarak en Egypte ont vivement protesté contre cette coopération avec les Etats-Unis et Israël, alors que l’Iran, épaulé par Erdogan, poursuit ses provocations contre la Communauté Internationale. 

merci au forum 911NWO.info 
http://www.desinfos.com/


Alexander Nimmiz

La veille, jeudi 17, Robert Gates, le Ministre américain de la Défense, annonçait que les USA devaient réviser drastiquement leurs plans de défense anti-missiles du continent Européen. Des renseignements lui sont parvenus, selon lesquels l’Iran pourrait chercher, dès aujourd’hui, à tirer des « salves de missiles » par centaines contre l’Europe. Cette option pour la démultiplication de tirs simultanés rompt avec les perspectives développées jusqu’à présent par les stratèges américains, de devoir contenir des menaces graves, mais limitées à quelques tirs d’ogives isolées. Les Etats-Unis ne pourront réellement parer à un tel danger éventuel qu’à partir de 2018-2020. L’OTAN ne dispose pas, à cette heure, de défense efficace contre ce genre d’agression préméditée. 
  
 A très court terme, l’Europe se trouve donc dans la ligne de mire de l’Iran, sans doute de façon moins « prioritaire », mais non moins exposée qu’Israël, vivant à portée de missiles et roquettes diverses en constante augmentation au cours des dernières années. 
  
 Le lien s’établit naturellement entre cette mise en garde de la hiérarchie américaine et le déploiement actuel en Mer rouge. De son côté, Téhéran a rétorqué de l’emploi "défensif", c’est-à-dire dissuasif de ces missiles pointés. L’Europe ne menace l’Iran qu’à travers des sanctions économiques, d’ailleurs remises à juillet prochain. Il s’agit donc d’intimider Bruxelles, Paris, Berlin, Rome…, tout en promettant des représailles, en cas de frappes des installations nucléaires iraniennes. 
  
 Ce constat dramatique intervient à l’issue de deux crises récentes : 
  
 - l’affaire des missiles Scuds présumés transmis ou en voie de l’être, par la Syrie au Hezbollah, sans qu’aucune mesure tangible ait été arrêtée. 

  
 - Et, d’autre part, le net retournement de tendance diplomatique d’un membre de l’OTAN, la Turquie, favorable à la progression de l’influence iranienne à Gaza et au Levant. 
  
 L’affaire de la « flottille pour Gaza » et le large écho consensuel contre Israël qui en a résulté, notamment en Europe, apparaît, ici, jouer contre les intérêts du vieux continent, à portée de missiles chimiques ou biologiques, demain, nucléaires, tirés par les alliés de l’Iran ou par lui-même. 
  
 D’après Jean Tsadik, de Menapress (http://www.menapress.org/ ) , seul le Hetz III israélien, largement opérationnel et répandu dans les unités de Tsahal, serait en mesure de contrer des tirs de salves simultanées du type d’engins en possession des affiliés à Téhéran. A force d’abonder dans le sens des agressions diplomatiques turques contre Jérusalem, l’Europe ne se met à l’abri que de façon purement conjuratoire contre les nouvelles menaces qu’elle ignorait largement la veille. L’alerte lancée par l’ancien premier ministre espagnol, José Maria Aznar, dès le jeudi 17, selon laquelle si Israël tombe, ses alliés occidentaux le suivraient de près dans cet effondrement, est, dans ce cadre, saisissante d’à propos. 
  
 L’action de l’OTAN se trouve doublement verrouillée par deux de ses alliés supposés : 
  
 - à cause des incertitudes qui émanent d’Ankara, depuis que la Turquie s’aligne de façon ostentatoire sur la politique décidée par les Mollahs 
  
 - et par celles résultant d’un récent rapport quant aux manipulations des Talibans Afghans par l’ISI pakistanais. 
  
 La semaine passée, un exposé de la London School of Economics accusait l’Armée, les Services de renseignement et même les membres du gouvernement pakistanais d’apporter leur soutien aux insurgés afghans. Cette interdépendance y serait si puissante que plusieurs conseils ou Shuras talibanes, dont celle de Quetta, seraient sous le contrôle direct de l’ISI. 
Cela concernerait aussi bien des officiers d’active que des retraités disposant d’une autonomie considérable pour agir à leur guise. Le Premier Ministre en personne, Ali Zardari aurait promis leur libération prochaine à des dirigeants emprisonnés, dès que « cela serait politiquement possible ». 
C’est-à-dire, dès que les Occidentaux auront les yeux tournés ailleurs. Et ce ne sont pas les sujets de "distraction" qui manquent, si l’on peut dire. 
On se souvient que l’ISI a été in-directement impliqué, par l’entremise du Lashkar e-Taïba, dans les attentats anti-indiens, comme ceux de Mumbaï en 2008. 
  
 Le même Pakistan est soupçonné d’avoir trahi le chef légendaire du Jundallah, Abdelmalek Rigi. Il avait été arrêté dans un avion détourné en provenance de Dubaï et en direction du Kirghizistan, par un commando iranien, en février dernier. Après des mois d’interrogatoire et des aveux obtenus sous la torture. Rigi a été pendu pour avoir organisé des attentats mortels contre le haut du panier de crabes des Pasdaran et fortement déstabilisé, durant des années le régime des Ayatollahs. Le Kirghizistan recèle une base d’approvisionnement américaine importante pour les forces présentes en Afghanistan. Les troubles ethniques qui s’y déroulent sont une source permanente d’inquiétude pour le devenir de cette source de ravitaillement. La construction récente d’un tronçon ferroviaire traversant l’Ouzbékistan, doit, précisément, permettre de contourner les voies pakistanaises et afghanes du Khyber, devenues dangereuses... et pour cause. 
  
 Les chefs de l’état-major de l’Otan en Afghanistan ont démontré, photos d’armements à l’appui, que l’Iran arme, finance et entraîne des Talibans. De l’autre côté, ceux-ci bénéficient de la bienveillance de l’armée et de l’establishment pakistanais. Encore ce mois-ci, un contrat gazier est signé, ce mois-ci, entre l’Iran et le Pakistan pour la livraison de 21, 5 millions de m3 par jour, à partir de 2014. On est saisi de vertige, face à cette complicité à peine dissimulée, n’attendant que la défaite des forces coalisées. Quand elle ne l’alimente pas directement, lors d’attentats qualitatifs particulièrement meurtriers contre les troupes stationnées ou leurs moyens logistiques. 
  
 Durant ce temps, plus au nord, dans la sphère d’influence américaine, l’armée turque prend pour cible les villages kurdes de la région d’Irbil, en plein Kurdistan irakien. Lors d’un bombardement de plus de 90 minutes, une jeune adolescente a été tuée, ce jour, alors que sa mère et son petit frère de 3 ans étaient blessés. Ankara prétend ainsi -en prenant les villages civils pour cible- répliquer aux attaques du PKK, qui se multiplient ces dernières semaines. L’une d’entre elles s’est soldée par la perte de 12 soldats de l’armée régulière turque et de dix membres du groupe insurrectionnel kurde. La stratégie suivie consiste, quant à elle, à faire place nette pour permettre la montée en puissance d’un marché commun entre la frontière sud-est de la Turquie, bassin des populations kurdes, le nord-Ouest de l’Iran et le Kurdistan irakien, bientôt débarrassé des Américains… et de leurs alliés, qui refuseront de se soumettre aux intérêts souverains du nouvel empire du Levant ? 
  
 Force est de constater que la stratégie de repli préconisée par l’Administration Obama au Moyen-Orient et son incapacité structurelle à triompher en Asie centrale, tant que ses "alliés" à géométrie variable ne joueront pas selon les règles du jeu élaborées à la Maison Blanche, est menacée de bien des craquements. Elle risque même de tourner au fiasco, dont on est encore loin d’imaginer les conséquences désastreuses, si Obama ne révise pas radicalement son approche de "l’alliance des civilisations"... 
  
  
 lessakele.over-blog.fr

 

26 juin 2010

Des États-Unis, les bombes anti-bunkers arrivent pour l’attaque contre l’Iran

L’Arabie Saoudite ne permettrait pas aux bombardiers israéliens de traverser leur espace aérien pour frapper les sites nucléaires iraniens : c’est ce qu’a déclaré le prince Mohammed Bin Nawaf, envoyé de Riyadh à Londres, démentant la nouvelle donnée par le Times. L’alarme est donc stoppée ? Rien n’est moins sûr. Personne à Washington n’a démenti l’information, venant du Pentagone, que l’attaque israélienne contre les sites nucléaires iraniens a été « planifiée en accord avec le Département d’état états-unien », et qu’un autre corridor aérien est prévu, surtout pour l’attaque contre Bushehr, à travers la Jordanie, l’Irak et le Kuweit. Mais au-delà des mots ce sont les faits qui démontrent que les préparatifs d’une attaque contre l’Iran s’intensifient. 
  
 Le ministre de la défense (si on peut dire, NdT) Ehud Barak, en visite à Washington, a obtenu d’autres grosses fournitures militaires, en particulier des bombes Jdam de la société états-unienne Boeing. Ce sont des bombes à forte potentialité qui, avec l’ajout d’une nouvelle section de queue à guide GPS, peuvent être lancées à plus de 60 Kms de l’objectif sur lequel elles se dirigent automatiquement. Récemment elles ont aussi été dotées d’un système à direction laser, qui les rend encore plus précises. Elles ont été utilisées, écrit le journal israélien Haaretz, dans la deuxième guerre du Liban, en 2006, et dans l’opération Plomb durci à Gaza en 2008. 
  
 Barak a en outre demandé à Washington d’augmenter de 50% les « dépôts d’urgence » que l’armée états-unienne a constitués en Israël en décembre dernier, sur décision de l’administration Obama. Comme le rapporte Haaretz, ces dépôts contiennent des missiles, bombes, munitions pour l’aviation, véhicules blindés et autres armements, qui sont catalogués au moment de leur arriver pour assurer un « accès facile et rapide du côté israélien ». A coup sûr, même si ça n’est pas dit, une partie des armements destinés aux « dépôts d’urgence » arrive de Camp Darby, la base logistique de la US Army, (en Italie, entre Pise -aéroport civil et militaire, personnel exclusivement militaire dans la tour de contrôle- et Livourne, port marchand, NdT) : depuis longtemps déjà, d‘après le Global Security, la 31ème Escadre d’approvisionnement de la base est responsable aussi des dépôts situés en Israël, sorte de succursale de Camp Darby qui a approvisionné les forces israéliennes pour ses attaques contre le Liban et Gaza. 
  
 Parmi ce que les États-Unis fournissent à Israël, se trouvent les « ogives lourdes pénétrantes », comme les Blu-117 d’une tonne, adaptées à l‘attaque contre les bunkers iraniens. Ces armes mêmes qui depuis des mois se sont accumulées dans la base états-unienne de Diego Garcia, dans l’Océan Indien, où ont été transférés les bombardiers B-2 capables de franchir les défenses anti-aériennes. Selon Dan Plesh, directeur du Centre d’études internationales de l’Université de Londres, « les bombardiers états-uniens sont déjà prêts à détruire 10 mille objectifs en Iran en quelques heures ». Et, derrière ses déclarations lénifiantes, l’Arabie Saoudite est en train de potentialiser ses 150 chasseurs-bombardiers F-15 fournis par Boeing, avec les technologies les plus avancées qui les rendent plus efficaces dans les attaques nocturnes et pleinement inter opérationnelles avec les forces aériennes états-uniennes. 
  
Edition de jeudi 17 juin de il manifesto 
  
http://www.ilmanifesto.it/il-manifesto/in-edicola/numero/20100617/pagina/08/pezzo/280617/ 
   
 Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio 
  
 Manlio Dinucci

 

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26 juin 2010

I'm Back de T.I.

26 juin 2010

Pop Another Pill de Lil Wyte & JellyRoll

26 juin 2010

Des navires états-uniens et des sous-marins nucléaires israéliens dans le Golfe Persique

"Des navires états-uniens et des sous-marins nucléaires israéliens dans le Golfe Persique"
http://www.alterinfo.net/Des-navires-etats-uniens-et-des-sous-marins-nucleaires-israeliens-dans-le-Golfe-Persique_a47579.html 
 

Des navires états-uniens et des sous-marins nucléaires israéliens dans le Golfe Persique


Israël déploie des sous-marins armés de missiles nucléaires au large des côtes iraniennes : c’est ce que titrait le 22 juin le journal israélien Haaretz, en rapportant une enquête du britannique Sunday Times. Selon ce qu’a déclaré un officier israélien, un des quatre sous-marins Dolphin, fournis par l’Allemagne, se trouve déjà dans le Golfe et, avec ses missiles de croisière à tête nucléaire (portée 1 .500 Kms), il peut atteindre n’importe quel objectif en Iran. A la fin de la semaine dernière, une imposante escadre navale, composée de plus de 12 bateaux de guerre états-uniens et d’au moins une unité lance-missiles israélienne, avait traversé le Canal de Suez, en se dirigeant elle aussi vers le Golfe Persique : 
ceci afin d’augmenter la pression militaire contre l’Iran. La raison n’est pas seulement celle, déclarée ici, d’empêcher Téhéran de pouvoir un jour se doter d’armes nucléaires. 
  
  Il y en a une autre plus pressante : aux débuts de la semaine dernière, Téhéran a signé avec Islamabad l’accord d’une valeur de 7 milliards de dollars, qui lance la construction d’un gazoduc allant de l’Iran au Pakistan. Un projet qui remonte à 17 ans, jusqu’ici bloqué par les Etats-Unis. Malgré cela, l’Iran a déjà réalisé 900 des 1.500 Kms de gazoduc, du gisement de South Pars jusqu’à la frontière avec le Pakistan, qui en construira 700 autres. C’est un couloir énergétique qui, à partir de 2014, ferait arriver chaque jour au Pakistan depuis l’Iran, 22 millions de mètres cube de gaz. Le projet initial prévoyait qu’une branche du gazoduc arrivât en Inde ; mais New Delhi s’est retirée du projet par crainte que le Pakistan ne puisse bloquer l’approvisionnement. 
  
  La Chine est par contre disponible pour l’importation du gaz iranien : la China Petroleum Corporation a signé avec l’Iran un accord de 5 milliards de dollars pour le développement du gisement de South Pars, en prenant la place du français Total à qui Téhéran n’a pas renouvelé son contrat (tandis que l’italien Eni - Ente nazionale idrocarburi, NdT- continue à opérer dans les 
gisements de South Pars et de Darquain).       Pour l’Iran c’est donc un 
projet d’importance stratégique : le pays possède les plus grandes réserves de gaz naturel après celles de la Russie, et elles sont en grande partie encore à exploiter ; à travers le couloir énergétique vers l’est, l’Iran peut défier les sanctions voulues par les Etats-Unis. Il a cependant un point faible 
: son plus gros gisement, celui de South Pars, est offshore, situé dans le Golfe Persique. Il est donc exposé à un blocus naval, comme celui que les Etats-Unis peuvent exercer en s’appuyant sur les sanctions décidées au Conseil de sécurité de l’ONU. 
  
  A Washington, le torchon brûle du fait que le Pakistan, son allié, a signé l’accord avec l’Iran quelques jours à peine après les sanctions décidées par le Conseil de sécurité. D’où le mouvement militaire, en accord avec les alliés européens, et en particulier avec la France. La porte-avions Truman, qui commande le groupe naval en direction du Golfe Persique, a d’abord fait escale à Marseille, en effectuant une manœuvre en Méditerranée entre le 4 et le 7 juin : avec ses 80 avions d’attaque, une manœuvre d’interopérabilité avec l’aviation embarquée à bord du porte-avions français Charles De Gaulle. Et tandis qu’il était en route vers Suez, le Truman a reçu le 14 juin la visite du ministre de la Défense allemand, accompagné du chef d’état major de la marine. 
  
  Le moment le plus exaltant a eu lieu le 13 juin quand, dans la chapelle du porte-avions Truman, un prêtre catholique (français) et un rabbin juif ont officié ensemble un service religieux permettant « aux deux nations alliées de s’unir au niveau spirituel ». 
  
Edition de mercredi 23 juin de il manifesto
http://www.ilmanifesto.it/archivi/fuoripagina/anno/2010/mese/06/articolo/2954/
  
Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

 

26 juin 2010

Tel-Aviv menace d'user la force contre le Liban pour défendre les champs gaziers

Le ministre israélien des infrastructures nationales, Uzi Landau, a menacé d'user la force contre le Liban "pour protéger" les champs gaziers découverts dans la mer méditerranéenne. 
  
Landau a affirmé, lors d'une interview accordée,  jeudi, à "Bloomberg News", qu'"Israël n'hésitera pas à user la force, non pas pour défendre ses droits, mais pour défendre le droit maritime international", selon ses propres termes. 
  
Il a également prétendu que le Liban n'a aucun quota dans les champs gaziers récemment découverts, estimant qu'ils se situent dans les eaux économiques d'"Israël". 
Il a en outre ajouté qu'"Israël" discute avec Chypre du tracé des frontières maritimes, soulignant qu'il n'y a pas de désaccord entre les deux pays sur les travaux de forage. 
  
Or, le quotidien Haaretz, a révélé qu'une grande quantité du gaz découvert se situe dans les eaux chypriotes, faisant état d'un désaccord israélo-chypriote sur le tracé des frontières maritimes entre les deux pays.   
  
Côté libanais, le président du Parlement libanais Nabih Berri a affirmé au début du mois de juin que le Liban devait exploiter le potentiel en gaz et en pétrole au large de ses côtes, tout en mettant en garde contre un monopole israélien des réserves énergétiques dans l'est de la Méditerranée. 
  
M. Berri réagissait ainsi à une annonce faite par Nobel Energy, compagnie basée aux Etats-Unis, laquelle a fait état d'un potentiel de 453 mds m3 de gaz au "large d'Israël". 
  
M.Berri a également appelé, "le Liban a immédiatement prendre des mesures pour défendre ses droits non seulement financiers, mais également économiques politiques et souverains". 
  
"Israël s'est empressé de se présenter comme un Emirat pétrolier, ignorant le fait que, d'après les cartes, ce gisement s'étendait jusqu'aux eaux libanaises", a en outre souligné M. Berri. 
  
Le groupe parlementaire présidé par Nabih Berri a soumis une proposition de loi en vue de l'exploitation de ces ressources, appelant le gouvernement libanais "à relever ce défi". 
   
Dans ce contexte, l'analyste des affaires israéliennes, du quotidien as-Safir, Hilmi Moussa, -s'appuyant  sur des documents israéliens- a rapporté que "la zone dans laquelle on a trouvé du gaz s'étend principalement à proximité des côtes libanaises et dans les eaux internationales entre la frontière maritime de Palestine et celle de Chypre." 
   
Selon as-Safir, "Israël a reçu des garanties de la Grande Bretagne pour chercher du pétrole dans la région près des côtes libanaises. La carte des ressources énergétiques telle que publiée dans les journaux d'affaires israéliens, montre l'étendue de la pénétration dans les eaux territoriales libanaises."


http://www.almanar.com.lb http://www.almanar.com.lb

 

26 juin 2010

Stupid High de Lil Wyte & Juicy J

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